Hello tout le monde,
aujourd'hui je suis énervée, très énervée, bon, pour une raison stupide mais ce n'est pas le sujet.
Des volcans bouillonnent en moi je veux exploser mais je n'y arrive pas! C'est ça la colère, c'est une sorte de mini-volcan, qui chauffe, qui chauffe à l'intérieur, mais on ne veut pas qu'il explose alors on se retient, on s'énerve contre son oreiller, on écoute du rock à fond et on essaie de faire du yoga. On se confie dans notre super-journal intime ou un truc comme ça ,on harcèle de textos nos amis et puis on marche de long en large, en donnant des coups de pieds par ici et par là. Des fois, les gens ne comprenne pas la colère, si vous êtes une ado en pleine crise de "rebéllitude" ,comme moi, les parents disent "laisse faire c'est les hormones", il n'y a rien de plus énervant au monde que cette phrase! Si ce sont vos bons amis ils vous poseront des questions inutiles et dénués de sens juste pour vous montrer qu'ils tiennent à vous, si ce sont des "amis", ils en auront rien à faire, lâcheront un petit "ah..." et s'en iront comme si de rien était. Si ce sont des personnes en période de rebéllitude, elles seront d'accord avec vous, vous vous énerverez ensemble, vous raconterez vos malheurs,vos petites histoires sans intérêts...
Mais des fois le volcan explose, la lave se propage dans tout votre corps, laissant votre sang brûlant comme la lave. Alors vous vous soumettez à cette pression et vous vous lâchez! Vous criez, vous gueulez, vous vous énervez, et puis quand c'est terminé, on reprend son souffle, on soupire, on sourit et on se dit que des fois ça fait du bien d'exploser. Car garder toutes ces choses là au fond de nous nous ronge petit à petit et nous pourrisse, alors autant tout déballer, ses pensées, ses inquiétudes, ses malheurs...on fait un grand nettoyage , en risquant de trop se dévoiler et de faire tomber le masque qu'on s'était approprié, alors des fois on blesse,on délaisse, on revient, on pleure et on se dit qu'on aurat dû tout laisser tout au fond de soi, bien caché du regard des autres,en cultivant notre petit jardin à colères.